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Vouivre Manifeste
24 mai 2020

La sublime sagesse de LaoTseu

Lao Tseu a-t-il existé ou non ? Etait-ce un homme ?

Illustration-Lao-Tseu

Le voile des légendes le soustrait a' nos yeux. Cependant il est incontestable que sa sagesse est capable de dissiper la tristesse de ceux qui déplorent le drame des Cathares du Moyen Age. En effet on peut dire que le secret du consolamentum est le secret de Tao. Tao n’était pas et ne viendra pas,Tao est.

Mais, ajoute Lao Tseu:

Les anciens pleins d’expérience qui connaissaient Tao

Ne parlaient pas de ce sanctuaire secret,

Sachant bien que les profanes se tournent vers les ténebres,

Et changent les forces de vie en forces de destruction.

Quand certaines forces s’éveillent dans l’homme

Et qu’il devient conscient de sa puissance

Sans s’être défait de son bas egoïsme,

Le jeu devient un incendie qui s’étouffe dans ses scories.

Donc ne dévoilez pas le secret au profane.

L’oeil nu n’est-il pas aveugle par un éclat trop

Conduire un peuple c ’est accomplir une grande tache,

Meme en se tenant dans l’ombre, être celui qui éclaire.

Pénétrez-vous ce langage de la sagesse ? Peut-etre le comprenez vous. On parle des livres secrets des Cathares traitant de l’Enseignement universel et de la vraie vie, lesquels auraient été détruits par le clergé de l’époque.

Mais le livre secret des Cathares n’est pas un livre écrit, pas plus que le livre de Tao, le livre "M"de Christian Rose-Croix et le livre fermé de sept sceaux de l’Apocalypse de Jean. Ce livre, ce savoir universel, n’est pas écrit et reste caché au profane. Il existe pourtant en lettres flamboyantes et rayonnantes et s’ouvre à ceux qui se sont dépouillés de leur bas égoïsme. De là vient que les Cathares plaçaient l’endura avant le consolamentum. L’endura signifie dépérir selon la nature, se libérer comple'tement de l’être-moi, se préparer entièrement à la renaissance.

Extrait de :"La Gnose Chinoise" de Jan Van Rijckenborgh

 

En quête de la Gnose

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Qui était J.V.Rijckenborgh ?:

Jan van Rijckenborgh est né à Haarlem (Pays-Bas), en 1896 dans une famille protestante. Il meurt en 1968 à Santpoort (Pays-Bas), au moment même où surgissent partout dans le monde, en particulier chez les jeunes, les premiers effets d’une révolution spirituelle aux multiples aspects, dont il contribua puissamment dès les années trente à éclairer le sens, par ses conférences et ses écrits .

Jan van Rijckenborgh ressentit très jeune l’Idée maîtresse de l’orientation de sa vie: la recherche de la Source Originelle de toute connaissance. Sensible à cette grande nostalgie d’un état de perfection que tout homme porte en lui, il s’interrogea profondément sur l’origine de cette «ressouvenance», sur ce sentiment d’être fondamentalement étranger à ce monde, montrant très tôt un grand d’intérêt pour les questions religieuses et les investigations «occultes», en raison principalement de ses facultés naturelles de clairvoyance. Sa quête de la Vérité l’amena à rompre avec son milieu religieux d’origine et le conduisit sur les traces de la Rose-Croix.

Jan van Rijckenborgh trouva dans la lecture de ce traité de «philosophie mystique chrétienne», devenu aujourd’hui un classique de l’ésotérisme occidental, un écho à ses aspirations les plus profondes et une confirmation des découvertes auxquelles il était parvenu dans ses investigations «occultes» de la mémoire de la nature (akasha) où sont inscrites, selon les ésotéristes, toutes les données concernant l’évolution passée, présente et future de l’homme et de l’univers. Sa certitude de suivre un plan inscrit en lui-même, alliée à des capacités de visionnaire exceptionnelles permettront ultérieurement à Jan van Rijckenborgh de mettre à jour ce qu’il appelle «l’énorme mystification de l’au-delà» et d’établir une distinction décisive entre «nature de la vie» et «nature de la mort» qui le rattachera définitivement à la grande tradition gnostique, celle des cathares, des bogomiles, des manichéens, des marcionites.

Là où l’homme ordinaire ne voit qu’une création, l’Homme Eveillé, le Gnostique, voit deux mondes, deux créations, comme le confirme le témoignage du Bouddha:

« Il y a un non-né, non-devenu, non-créé, non-composé, et s’il n’existait pas il ne pourrait y avoir aucun chemin d’évasion hors de la naissance, du devenir, de la création et de la composition »

ou encore celui de Mani, «le Bouddha de Lumière»:

« Dans les années d’Ardashir, Roi de Perse, je grandis et atteignis la maturité. L’année même où Ardashîr... (mourût), le Paraclet vivant descendit sur moi, et me parla. Il me révéla le mystère caché, qui était celé aux mondes et aux générations: le mystère de la Profondeur et de la Hauteur; Il me révéla le mystère de la Lumière et de l’Obscurité, le mystère du conflit et la grande Guerre que l’Obscurité avait suscitée; Il me révéla comment la Lumière (repoussa? vainquit ?) l’Obscurité par leur mélange et comment (par voie de conséquence) ce monde fut établi...Il m’éclaira sur le mystère de la formation d’Adam, le premier homme. Il m’instruisit du mystère de l’Arbre de la Connaissance dont Adam mangea, par lequel ses yeux purent voir; le mystère des Apôtres qui furent envoyés dans le monde pour choisir les églises (c’est-à-dire, pour fonder les religions)... Ainsi me fut révélé, par le Paraclet, tout ce qui a été et tout ce qui sera, et tout ce que l’oeil voit, et que l’oreille entend et que la pensée pense. Par lui j’appris à connaître toute chose, je vis le Tout à travers lui, et je devins un seul corps et un seul esprit » (H. Jonas, La religion gnostique)

[...]

L’objectif recherché ici était la formation d’une nouvelle entité matérielle, douée de raison et conscience que Jan van Rijckenborgh qualifie à la suite de la philosophie hermétique d’«homme-animal», en remplacement de l’ancienne personnalité disparue lors de la chute. Jan van Rijckenborgh, évoquant la réalité de l’ordre provisoire et de secours que forme notre monde ainsi que le processus grandiose auquel chaque homme est appelé de par sa naissance, écrit: « Au sens divin, il faut que l’ordre provisoire soit le chantier de travail où peut avoir lieu la reconstitution du microcosme tombé. Que sommes-nous donc alors, nous, âmes mortelles employées à cette fin? Des porteurs d’images de la Gnose. [...] C’est en cette qualité que nous sommes appelés à rétablir l’univers divin. Quoique âmes mortelles, nous sommes de très haute et noble extraction; toutefois, comprenez-le bien, nous sommes créés en tant que moyens, jamais en tant que fin. [...] Quand nous nous conformons au but magnifique pour lequel nous sommes créés, nous gagnons nous aussi - malgré notre nature finie, mortelle - nous gagnons pour nous-même l’éternité.

Alors, comme le dit Paul: « La mort est engloutie dans la victoire. » (Jan van Rijckenborgh, 1976, Le mystère de la vie et de la mort)

Source: François Favre "Introduction à la pensée de Jan van Rijckenborgh"

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  • La Vouivre, la Guivre, ou Vivre... chez les Gaulois, Hydros chez les Grec (l’Hydre) tous ces noms signifient la même chose : ils désignent le tellurisme, les forces cosmo-telluriques, le serpent d’eau, l’esprit de la Terre.
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